Le B.A.ba des batteries D’autres technologies :
Les alcalines rechargeables
Après avoir exposé les principales technologies d’accumulateurs rechargeables, il faut que je mentionne au moins cette autre technologie existante aujourd’hui. Il s’agit :
Des piles alcalines rechargeables.
Ce paragraphe n’a pour but que de faire de l’information sur l’existence de ces matériels.
Certains fabricants de piles (BIG, RAYOVAC) ont mis au point vers 1990 des » piles » alcalines » rechargeables « . Vous me direz, après les définitions que je vous ai donné que ces deux termes sont incompatibles, et vous aurez raison. En fait au terme de » rechargeable « , moi je préfère le terme de » régénérable « . Même si ce n’est pas dans le dico, c’est plus approprié.
En fait ces piles, car ce sont vraiment des piles, ont un électrolyte qui a la propriété de se » recombiner » sous le passage d’un courant de » charge « . Mais attention il ne faut pas s’attendre à des miracles.
Cette » régénération » n’est possible qu’une dizaine à une vingtaine de fois.
Et encore à chaque fois la » pile » perd de sa capacité.
De plus il faut éviter de trop les décharger. Plus la pile est déchargée, moins elle se recharge correctement. C’est là le paradoxe, pour que ce type de » pile » se recharge bien, il faut qu’elle soit le moins possible déchargée …
Je vous laisse juge.
Les avantages de ces piles c’est :
- leur très faible coût
- leur très faible autodécharge.
- Leur densité d’énergie un peu supérieure au accus au Nickel.
Autre défaut, la résistance interne est relativement élevée ce qui empêche ces générateurs de fournir des courants importants.
Elles conviennent donc parfaitement à des applications ayant une très faible consommation et où l’autodécharge d’un accu au Nickel serait pénalisante.
La tension de ces » piles » est de 1,5V à vide comme les piles Alcalines classiques.
Par contre elles nécessitent un chargeur spécialisé. Leur charge est particulière et doit toujours se faire à faible taux. Deux solutions, la charge à tension constante, un peu comme pour le plomb ou le Li-ion, ou de préférence la charge pulsée qui donnerait apparemment de meilleurs résultats.